"La vie est menacée partout dans le territoire de Mayotte et plus particulièrement à Combani, Mirereni et Koungou.

Je suis étonné que la presse nationale n'en parlent pas, ne fassent pas des directes. Je me demande très sérieusement si ce genre de choses peuvent être acceptées à Paris, Toulouse, Lyon, Strasbourg...

Pour ceux qui ont oublié, on est à 7 mois des élections présidentielles et 9 mois des législatives. Nous devons plus que jamais participer au débat national. Les mahorais doivent s'intéresser, encore plus, aux choses de Paris....

Il est vraiment temps d'agir pour Mayotte et pour les mahorais. Pour moi, l'urgence serait dans l'application de:

  • l'égalité sociale
  • l'égalité sécuritaire,
  • l'égalité sanitaire,
  • l'égalité scolaire...

La France a adhéré à l'association des pays riverains de l'océan indien. Une réelle opportunité de développement économique s'ouvre à Mayotte et à La Réunion. Les mahorais, autrement les français de Mayotte, doivent se préparer à recevoir, chez eux, les citoyens des pays adhérents à l'association suscitée et également aller leur parler chez eux.

C'est dans cette perspective que je propose à l'état français, au Gouvernement, aux présidents des collectivités de Mayotte, au Préfet de Mayotte et au Recteur de Mayotte, un plan langue qui consisterait à permettre, de façon obligatoire, à tous les scolaires de notre île, de la maternelle à l'université, d'apprendre, en plus leur langue maternelle et le français, au moins deux langues internationales avec impacts visibles sur Mayotte."