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Le bilan de l'épidémie de coronavirus dans l'Hexagone vient de tomber : on compte 25 531 décès (230 de plus qu'hier) dont 16 060 décès dans les hôpitaux et 9 471 décès dans les Ehpad. Voici les dernières informations concernant les patients en réanimation : "6 406 patients sont hospitalisés en réanimation (126% de taux d’occupation par rapport à la capacité initiale), dont 3 430 atteints de COVID-19. 111 nouveaux cas graves ont été admis, le solde reste négatif en réanimation, avec 266 malades de COVID-19 en moins ", écrit la Direction générale de la Santé. En Outre-Mer (Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique, Mayotte), on relève 89 hospitalisations, dont 20 en réanimation. #CORONAVIRUS La région Hauts-de-France passe en orange sur la carte du déconfinement, en raison de la baisse de la tension hospitalière. Voilà pour rappel les deux cartes qui permettent d'arriver à la carte finale : d'abord, celle de la circulation du virus, mesurée par le taux de personnes atteintes par le coronavirus se présentant aux urgences. Et voilà celle de la tension hospitalière, comprenez de l'embouteillage des services de réanimation.
Pas de quarantaine pour les personnes "en provenance de l'UE, de la zone Schengen ou du Royaume-Uni"
Il y a de la friture sur la ligne entre l'Elysée et plusieurs ministères. Alors que les rumeurs ne cessent de s'amplifier dans le microcosme parisien sur des désaccords entre Emmanuel Macron et son Premier ministre, à tel point que nombre de commentateurs pensent que les jours d'Emmanuel Philippe sont comptés à Matignon, l'Elysée est de nouveau ce soir dans le débat sur le déconfinement pour recadrer le ministre de la Santé. Samedi, à l'issue d'un conseil des ministres exceptionnel, Olivier Véran avait déclaré que les autorités pourront imposer une mise en quarantaine aux personnes en provenance de l'étranger ou des DOM-TOM. La "quatorzaine obligatoire" va concerner "toute personne" qui rentre sur "le territoire national, dans un territoire ultra-marin ou en Corse", soit "souvent des Français partis à l'étranger" et "qui souhaitent revenir", avait déclaré le ministre de la Santé. Ce soir, communiqué de recadrage de l'Elysée : La France n'imposera pas de quarantaine à "toute personne, quelle que soit sa nationalité, en provenance de l'UE, de la zone Schengen ou du Royaume-Uni". A une semaine du 11 mai, date annoncée pour le début du déconfinement, le moins que l'on puisse dire est qu'il y a encore de nombreux flous. Et notamment concernant les habitants de l'Outre-mer qui, rappelons-le, ne font pas partie de la zone Schengen. De nombreux Réunionnais s'interrogent : vont-ils subir une quatorzaine en arrivant en métropole s'ils devaient voyager ? Il devient urgent qu'Annick Girardin prenne la parole pour clarifier la situation. Quoi qu'il en soit, toute cette cacophonie donne vraiment l'impression que l'exécutif ne sait pas où il va et qu'il avance à tâtons. Quitte à dire demain le contraire de ce qu'il disait la veille. Pas étonnant dans ces conditions, comme le montrent tous les sondages, que les Français dans leur très grande majorité n'aient aucune confiance dans ce gouvernement et qu'Emmanuel Macron soit aussi impopulaire.
Les 31 ministres du gouvernement Castex
Ce vote a une valeur symbolique et ne devrait pas avoir de conséquence sur le lancement du déconfinement, prévu à partir du 11 mai. Le Sénat a rejeté le plan de déconfinement du gouvernement, lundi 4 mai, par 89 voix contre, 81 pour et 174 abstentions. Présenté par le Premier ministre, ce plan avait été approuvé par l'Assemblée nationale mardi 28 avril. Le vote consultatif au Sénat a été marqué par une abstention massive des élus Les Républicains et un vote contre des groupes socialiste et communiste. Ces deux votes, en application de l'article 50-1 de la Constitution, ont une valeur symbolique et ne devraient pas avoir de conséquence sur le lancement du déconfinement, prévu à partir du 11 mai. Prolonger l'état d'urgence sanitaire. Plus tard dans la soirée, le Sénat doit également se pencher sur le projet de loi prorogeant l'état d'urgence sanitaire de deux mois, jusqu'au 24 juillet. Cette prolongation, annoncée samedi par le gouvernement, ne peut en effet être autorisée que par une loi. Le texte doit être examiné par l'Assemblée nationale à partir de mardi.
L'Assemblée a approuvé le plan du gouvernement pour déconfiner la France à partir du 11 mai, mardi 28 avril, par 368 voix pour contre 100. "Protéger, tester, isoler". Tels sont les trois principes qui doivent régir les modalités du déconfinement, selon Edouard Philippe. Le Premier ministre a présenté pendant une heure ce plan de déconfinement devant les députés. Ecoles, commerces, entreprises, transports, rassemblements... Après avoir écouté les questions des différents groupes parlementaires, le chef du gouvernement leur a répondu. Le détail du vote. Voici le détail du vote : LREM : 289 pour, 1 contre, 6 abstentions, LR : 11 pour, 24 contre, 67 abstentions, Modem : 45 pour, PS : 20 contre, 10 abstentions, UDI : 15 pour, 3 contre, 9 abstentions, LT : 3 pour, 11 contre, 5 abstentions, LFI : 17 contre, GDR : 1 pour, 14 contre, Non inscrits : 4 pour, 10 contre, 6 abstention. Pour les déplacements. A partir du 11 mai, les attestations pour se déplacer près du domicile ne sont plus obligatoires, sauf pour les déplacements au-delà de 100 kilomètres, autorisés pour "motif impérieux, familial ou professionnel". Pour les écoles. Les écoles maternelles et élémentaires rouvriront de manière "très progressive", "partout sur le territoire et sur la base du volontariat". Les crèches seront rouvertes à partir du 11 mai avec des groupes de 10 enfants maximum. La réouverture des lycées sera décidée fin mai. Sur les masques. Le port du masque sera obligatoire dans les transports publics et leur capacité sera réduite pour respecter les distances de sécurité.